Plus de secrets entre nous !
Nos hauts, nos bas, les quotidiens des tisserandes...vous connaissez déjà tout ça.
Car la transparence est le moteur de Mazonia.
Mais aujourd’hui, nous allons encore plus loin ! Nous vous révélons sans concessions nos marges et le circuit interne d'un article Mazonia. Au passage vous découvrirez les différences entre le prêt-à-porter traditionnel, non éthique, et Mazonia. Belles découvertes à vous !
De nos jours, il y a quatre acteurs principaux dans le processus de vente :
1) la marque : qui imagine les vêtements et accessoires
2) L'atelier de fabrication : qui... les fabrique !
3) le distributeur : qui les vend
4) le client final : qui achète
En moyenne, les marges pratiquées dans la mode (fast fashion) tournent autour de x5 pour la vente directe = "acheté 10€, revendu à 50€".
Sur ce schéma : À gauche, les marques vendent en direct, et à droite ils vendent via un ou des revendeurs. Les marges (et donc les prix) varient sensiblement.
Exemple : Les prix affichés au Printemps ou au Bon Marché (chaines de multi-marques) sont plus élevés que la moyenne car ces revendeurs représentent un intermédiaire de taille dans la chaine jusqu'au client final.
Déjà, posons les bases : qu'est-ce que la fast fashion ?
Il s'agit de produire vite et vendre à petits prix, des produits destinés à être remplacés d’une saison sur l’autre par l’acheteur.
Zara et H&M, les marques référentes de la fast fashion, ont même accéléré le rythme ces dernières décennies. Elles ne proposent plus une collection l’hiver et une l’été, mais se renouvellent toutes les trois semaines. Le terme "fast" n'a jamais été aussi bien choisi.Pour correspondre aux tendances de l'instant T, ces marques doivent donc produire dans les meilleurs délais. Ajoutez à cela des prix très accessibles, ce processus incite au maximum le renouvellement de notre garde-robe.
Cette optimisation passe par :
Généralement les grandes marques font appel à la main d’œuvre des pays de l’est de l’Europe, et de l’Asie (le fameux made In China).
Faites le test ! Regardez les étiquettes de vos vêtements.
En 2013, l'effondrement du Rana Plaza au Bangladesh a fait 1 130 morts. Plusieurs milliers d'ouvriers y travaillaient pour les plus grandes marques occidentales (Camaïeu, Mango, Benetton, In Extenso (Auchan)...).
Après l'apparition de fissures, des consignes d'évacuation avaient été données la veille. Cependant, toujours dans une logique du plus bas coût et de la plus grande productivité, ces alertes ont été ignorées par les responsables d'ateliers.
Cet accident se classe parmi les catastrophes les plus meurtrières de l'histoire du travail, et est devenu un des symboles des abus de la fast fashion.
Le renouvellement ininterrompu des collections a pour conséquence l'accumulation des invendus. Ces derniers finissent généralement... brulés ou détruit !
Selon une enquête danoise, le géant H&M aurait brulé près de 60 tonnes d'invendus depuis 2013.
Par ailleurs, à peine 0,1 % des vêtements collectés par les œuvres de bienfaisance et les programmes de récupération sont recyclés pour fabriquer de nouvelles fibres textiles.
Évidemment, quand on accumule indéfiniment l'offre, le placard des clients commence à déborder. La logique voudrait qu'on arrête d'acheter par manque de place. C'est à ce moment là que l'obsolescence programmée entre en jeu et tient tout son rôle central qui fait tenir la machine de la fast fashion.
En effet, vendre un produit de mauvaise qualité assure le retour du client qui cherchera à remplacer sa perte ! Un cycle de production-destruction et d'achats indéfiniment répétés s'enclenche.
Vite achetés, vite troués, vite jetés: en moyenne, ils représentent près de 7315 tonnes de déchets par an. Et pourtant, demandez à vos mères ou grand-mères, leurs collants se filaient-ils au bout de deux soirées ?
Pour HOP (l'association Halte à L'obsolescence programmée), il s’agit d’une tactique délibérée (presque ancestrale pour le coup) de la part des fabricants : « en 1937, un chimiste de la firme DuPont de Nemours dépose le brevet d’une fibre textile particulièrement résistante, quasiment inusable : le nylon. Très rapidement les consommatrices réservent aux premiers bas de nylon un succès fulgurant qui fait vite réfléchir les commerciaux : inusable = durable = pas renouvelé = perte de profit. La formule chimique sera vite modifiée afin de fragiliser le tissage. Depuis, les bas filent et finissent à la poubelle parfois au bout de seulement quelques heures d’utilisation »…
Aujourd’hui le processus de conception explique l'extrême fragilité des collants : fils de moins bonne qualité et non doublés, tricotage plus rapide, finitions non réalisées à la main.
Les fabricants, eux, rétorquent que les consommatrices ne veulent pas payer plus cher une paire de collants plus résistants, et qu’ils sont donc obligés de fabriquer des articles bon marché, donc peu solides.
Ce point relevé (de mauvaise foi ou non) par les fabricants est central : les consommateurs ont aussi un rôle à jouer pour stopper la fast fashion et ses dérives ! Mais sommes nous prêts à changer notre vision des objets ? À changer nos habitudes de consommation pour choisir le durable et non plus l'impulsif ?
Avec Mazonia, nous entendons magnifier la mode, en valorisant un savoir-faire ancestral transmis de génération en génération. Les sacs Wayuu suivent la règle des trois T : Temps - Talent - Tradition.
Le Temps est en première place, car la démarche s'incarne dans le terme "slow fashion" en opposition avec la "fast fashion".
Tout d'abord, commençons par les marges. Mazonia est une marque éthique de circuits courts : nous nous rendons directement au sein des communautés Wayuu (dans le désert de La Guajira). Ainsi nous coupons au maximum les intermédiaires, permettant de meilleures rémunérations et un suivi direct avec les fabricants.
Pour l'exemple, nous prenons en base un sac fictif acheté 10 €.
En haut vous trouverez le circuit classique de marques passant par des revendeurs, en bas le système en vente directe utilisé par Mazonia.
Voici la répartition des charges et pourcentages dans le processus de production et de vente :
Chez Mazonia, nous mettons un point d’honneur à montrer l'artisan derrière l'objet, humaniser la pièce artisanale. Mazonia est une marque du commerce équitable qui donne un sens à la mode de demain.
L’artisanat Wayuu est un art. Les "mochilas" Wayuus sont réalisées avec soin et habilité, pour durer dans le temps. L'obsolescence programmée n'a aucune logique au sein de cette éthnie amérindienne. Chacun de ces sacs végans est donc l'assurance d'une qualité de taille, à la hauteur des savoir-faire Wayuus.
Exemple : La bandoulière du sac, la "gaza", est aussi large pour permettre de porter le sac sur le front, soupesant de lourdes charges.
Les sacs Mazonia vous accompagneront pour vos plus belles années.
Nous avons deux mode de production :
1) Les séries limitées : moins de vingt modèles disponibles en commande.
2) La précommande : nous produisons le nombre de sacs que vous avez commandé. Pas de surproduction, pas d’invendus, pas de gaspillage.
On cherche donc à produire juste et raisonnablement.
Les tisserandes Wayuu sont rémunérées trois fois le prix du marché.
Mazonia assure la préservation d'un artisanat ancestral, par l'accès à des revenus issus de sa pratique. L'accès au travail sur place freine la fuite des jeunes Wayuus dans les villes, qui partent pour envoyer de la nourriture à leur famille restée dans les communautés.
Choisir Mazonia, c'est soutenir 30 communautés amérindiennes Wayuus.
Les prix mazonia sont les prix justes et si vous voulez poursuivre votre enquête, nous serions ravies de vous accueillir en Colombie (à Riohacha) pour que vous rencontriez les communautés !
Qui dit nouvelle année dit nouveau départ et nouveaux projets, 2021 sera dans la continuité des années précédentes, continuer de développer des vêtements responsables en vous proposant le meilleur rapport qualité étique prix.
On a jamais développé de nouvelle collection tous les 3 mois, en regardant le reportage d'Arte sur la fast fasion disponible en replay juste ici, on en a pas cru nos yeux :...
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